Les films (1) |
►►LES FILMS ESPAGNE
►ANITA
N’EN FAIT QU’A SA TETE (Anita no pierde el tren) Espagne
(Catalogne) / 2000 / 1h30 / vostf Réalisation :
Ventura Pons Avec :
Rosa Maria Sardë, José Coronado, María Barranco Depuis
plus de trente ans, Anita est caissière dans un cinéma de quartier. Mais un
jour sa vie bascule : le local est démoli pour construire un complexe
multisalles. Anita est mise à la retraite. Incapable de surmonter cette épreuve,
elle se rend tous les jours sur son lieu de travail, où les pelles mécaniques
entrent en action... Chantre
de la comédie légère, Ventura Pons ne déroge pas à la règle avec son
dernier film et signe une histoire pleine de tendresse et de magie qui a su
conquérir les jurys dans de nombreux festivals de par le monde. ►EL
BOLA
Espagne / 2000 / 1h28 / vostf / AVANT-PREMIERE Réalisation : Achero Mañas Avec : Juan Rosé Ballesta, Pablo Galán, Alberto Jiménez El
Bola est un garçon de 12 ans qui grandit dans une ambiance violente et
sordide. Sa situation familiale, qu’il cache par honte, le rend incapable
d’établir des rapports humains et de communiquer avec d’autres enfants.
L’arrivée à l’école d’un nouveau camarade va tout changer... Achero Mañas a mis sa carrière de comédien
(Así
en la tierra como en el cielo, 1995) entre parenthèse pour se consacrer à la réalisation. El Bola,
son premier long métrage, est un film sans concession mais plein d’espoir
qui montre comment, au nom de l’amitié, un enfant peut changer le cours de
sa vie. ►LE BOURREAU (El
verdugo) Espagne / 1963 / 2h / vostf Réalisation : Luis Garcia Berlanga Avec : Nino Manfredi, Emma Perrella, José Isbert José
Luis, employé des pompes funèbres, s'éprend de Carmen, la fille d'un
bourreau. Contraints de se marier, ils ont aussitôt un appartement auquel le
beau-père a droit. Mais pour le conserver, José Luis doit devenir, lui
aussi, un bourreau… Un
grand classique du cinéma espagnol ! ►DANCER
UPSTAIRS
USA – Espagne / 2002 / 2h15 / vostf Réalisation : John Malkovich Avec : Javier Bardem, Juan Diego Botto, Laura Morante Un
pays d’Amérique Latine. Le mystérieux Ezekiel sème la terreur parmi la
population en organisant de meurtrières opérations terroristes. Le pouvoir
en place prend des mesures radicales, peu respectueuses des lois. Agustin
Rejas, ancien avocat devenu flic, cherche à découvrir qui se cache derrière
le nom d’Ezekiel. Adapté
du roman de Nicolas Shakespeare et premier film comme réalisateur de John
Malkovich, Dancer
Upstairs
est inspiré du Sentier Lumineux péruvien. Pour interpréter ses personnages,
Malkovich a eu le choix entre une superproduction hollywoodienne avec des
stars du cru à l’accent texan et un film à budget plus modeste avec des
comédiens qu’il aura lui-même engagés. Résultat ? Tous les
personnages sont interprétés par des comédiens hispanophones ! Une réussite
indéniable. ►L’ECHINE
DU DIABLE (El
espinazo del diablo) Espagne – Mexique / 2001 / 1h47 / vostf / interdit aux
moins de 12 ans Réalisation : Guillermo del Toro Avec : Eduardo Noriega, Marisa Paredes, Federico Luppi 1936,
en pleine guerre d’Espagne. Franco est au pouvoir, les bombardements font
rage. Carlos, 12 ans, est le dernier arrivant d’un orphelinat perdu au
milieu de l’Andalousie. Au milieu de la cour, une bombe s’est plantée
dans le sol. Bientôt le fantôme de l’enfant décédé dont Carlos a hérité
du lit se manifeste… Les frères Almodóvar, humant le talent
du jeune homme, n’ont pas hésité à produire L’échine du
diable, troisième film du mexicain Guillermo del Toro (Cronos,
Mimic,
et le sanguinolent Blade
2) pour sa première incursion - toujours fantastique - du surdoué dans
l’Histoire d’Espagne. A suivre… ►GRAND
RUE (Calle Mayor) Espagne – France / 1956 / 1h30 / vostf Réalisation : Juan Antonio Bardem Avec : Betsy Blair, José Suarez, Yves Massard Un
jeune homme oisif feint d’être amoureux d’une vieille fille. Il finit par
l’aimer, mais un ami apprend la vérité à cette femme... En
hommage au grand réalisateur espagnol Juan Antonio Bardem (Muerte de un ciclista,
1955 ; El ultimo día de la guerra,
1968 ; Siete días de Enero,
1978, Lorca qu’il
avait lui-même présenté en 1989, etc.) récemment décédé, nous vous
proposons Grand Rue,
une étude pénétrante de l’Espagne de l’époque avec ses petites villes,
ses garçons de bonne famille, ses femmes prisonnières des préjugés, ses fêtes
et ses processions religieuses...
|