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Pour le mal de Cuba |
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Fidel
Castro continue à gouverner pour le mal de Cuba
LA HAVANE, août (www.cubanet.org) - Fidel Castro a eu 76 ans. De ces années il a occupé le pouvoir pendant presque 44 ans, ce qui signifie que 57,89 pour cent de sa vie, plus de la moitié, il a été dictateur. En Amérique il n'y a pas d'antécédents de personnes qui aient eu ce rôle dictatorial pendant autant de temps. Il faudrait faire plus de recherches dans l'histoire de l'humanité pour trouver des exemples semblables. Les décennies du régime castriste ont coûté à Cuba (bien que le chiffre exact ne soit pas connu) des milliers de vies parmi les fusillés pour des raisons politiques, des aventures guerrières extraterritoriales (Amérique Latine et Afrique) et ceux qui sont mort en essayant d'échapper du territoire national d'une manière ou d'une autre. Selon des calculs conservateurs, pendant ce temps là plus de 15 pour cent de la population cubaine est parti habiter dans d'autres pays, et on a construit plus de prisons que toutes celles qui s'étaient construites dans l'histoire de Cuba avant 1959. Pendant cette longue étape les prisonniers politiques se sont comptés par milliers de milliers, les familles ont été séparées, pays et nation ont été sur le point de disparaître comme résultat de l'installation de fusées atomiques soviétiques à Cuba. Les traditions ont été rompues pour imposer un nouvel ordre en tout, en offensant la culture nationale. Tout est très différent de ce que la propagande officielle dit qu'on a obtenu sous le mandat de Castro, bien qu'autant de décennies au pouvoir ne se justifient en rien. Pendant les années 70 du siècle passé, une chose de jeune, j'ai écrit une lettre à Fidel Castro en lui disant que dans le pays il y avait de la frustration et que la pire des choses qui puisse arriver à une nation c'est la frustration. Après je me suis rendu compte que je m'étais trompé, parce que la pire des choses qui puisse arriver à une nation c'est qu'une même personne soit autant et autant d'années au pouvoir. Le pire qui puisse passer à cette nation c'est qu'elle soit séquestrée par un groupe politique. Il y a de nombreuses années j'ai aussi lu, dans une interview qu'un journaliste américain avait fait à Castro, l'assurance que "pour le bien ou pour le mal, Fidel Castro, c'est la Cuba d'aujourd'hui". Mais cela a été pour le mal. Je crois que ce n'est pour personne un secret que tous les chemins des problèmes de Cuba conduisent au Comité Central du Parti Communiste et, de mon pont de vue, directement au bureau de Castro. Malgré cela, selon ce gouvernant "le socialisme est la société la plus juste" et on y est arrivé, au moins en théorie parce que l'on a ajouté au texte de la constitution en vigueur, que le socialisme continuera à Cuba pour toujours. Cela veut dire qu'après Castro le socialisme continuera. Alors, pourquoi Castro n'abandonne-t-il pas le pouvoir si déjà son rêve d'éterniser un système social juste est garanti ? Je suis convaincu que même de nombreux des collaborateurs les plus proches de Fidel Castro savent que quand le dictateur ne sera plus là, tous les Cubains nous allons commencer à nous comprendre. Malheureusement, on sait très bien que ce genre de personnes n'abandonne pas le pouvoir de sa propre volonté. Pour cette raison, j'unis ma voix à celle de ceux qui veulent que Castro s'en aille du pouvoir, puisque avec cela se termineraient de nombreux problèmes à Cuba. José Antonio Fornaris, Cuba-Verdad Traduction: Genevieve Tejera CubaNet, 19 août 2002 |