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"Mais évoquer Cuba, sa réalité, son quotidien - à mille lieues des rêves préfabriqués du "sea, sex and sun" -, c'est d'abord pénétrer un monde où la lassitude et le découragement, le fameux "no se puede más", l'emportent sur un optimisme de façade autrefois inoxydable. Et le régime a beau proclamer qu'on peut toujours plus (siempre se puede más) la grande majorité des Cubains eux, n'en peuvent plus." Et on ne peut que conclure avec lui : "On le voit, le défi qui se pose à la "perle des Antilles" est d'importance, qui consiste à concilier un vrai changement de société avec les acquis apportés par la Révolution. Les Cubains, personne n'en doute, sauront le relever. Mais le "quand" et le "comment" restent des questions aujourd'hui sans réponses." |